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 Histoire

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Qydia

Histoire       12113
Qydia


Messages : 81
Date d'inscription : 01/04/2013

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MessageSujet: Histoire    Histoire       I_icon_minitimeMar 9 Avr - 20:08

Téniriha, ma planète, mon refuge, ma vie. Une terre fertile abritant en son sein des peuples aussi nombreux que les étoiles dans le ciel. Un passé radieux, un avenir des plus doux et deux Déesses pour veiller sur cet ilot de paix. Et pourtant...

Des milliers d’années s’étaient écoulées depuis la naissance de ma planète, entourée et protégée par les divines jumelles Idrila et Qydia. Je croyais alors encore en notre futur, ne craignant rien de ce que le destin nous réservait. Ce fut alors que je compris mon erreur.



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Le soleil venait de se coucher, apportant un voile noir sur Téniriha lorsque soudain une lueur rouge illumina l’horizon. Le sol se mit alors à trembler sous mes pieds au rythme de mon cœur qui battait la chamade. Puis ce fut un cri, un seul, qui déchira les ténèbres. Le cri d’une meute assoiffée de sang.
Je revois encore cette vague mortelle sortie tout droit des enfers s’écouler sur la plaine, semant mort et désolation sur son passage. Provoquant les déesses fondatrices, cette armée rasa des villes entières et passa au fil de ses épées nombre d’innocents. La planète tout entière s’embrasa sous ce déferlement de violence. Partout où le regard se posait, ce n’était que mort et désolation. Nous n’étions pas des guerriers, seulement des artisans et des paysans et Nhös l’avait bien compris. Un être cupide, aveuglé par le pouvoir et bien décidé à faire de Téniriha son royaume.



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Mais alors que tout espoir semblait perdu, que les hommes tombaient les uns après les autres ou bien sauvaient leur vie en prêtant allégeance à ces monstres, deux êtres éthérés apparurent sur le champ de bataille. Même après tant d’années, je revois la beauté de ses entités et la puissance qui émanait d’elles. D’un simple geste, ces créatures de lumière arrêtèrent l’armée de Nhös, la réduisant en cendre et posant un regard brûlant sur ceux qui avaient osé attaquer leurs enfants. Ce fut alors que je compris de qui il s’agissait, Qydia et Idrila, nos Déesses mères en personne.

Des larmes de joie coururent alors sur mes joues tant j’étais soulagé que cette nuit de terreur prenne fin. Plus rien ne pouvait nous atteindre maintenant que les divines étaient à nos côtés. Mais mon allégresse fut de courte durée car à cet instant je vis un homme entouré d’une aura noire se relever du champ de cendre. Epoussetant ses habits sans plus de cérémonie, il attrapa son épée et la pointa d’un geste menaçant vers nos Mères. Un rictus apparut sur son visage et la flamme jaune dans ses yeux devint plus intense.


« Vous daignez enfin répondre à mon invitation, déesses... »

La voix de Nhös, portée par le vent, raisonna longtemps. La première pensée qui avait alors traversé mon esprit était que cet homme était fou. Il avait peut être résisté au sort des divines, mais ce ne pouvait être qu’un coup de chance, rien de plus ! Tenait il donc si peu à la vie ?
La réponse des jumelles ne se fit pas attendre, d’une seule et même voix elles demandèrent à cet homme de cesser ce combat s’il ne voulait pas rejoindre son armée. Ce à quoi Nhös répondit par un rire à glacer le sang avant de se mettre en posture d’attaque.
Je vis alors la détermination dans le regard des déesses, il n’y aurait qu’une seule issue, cet être périrait de leurs mains.

Le combat qui s’ensuivit fut surréaliste, si je ne l’avais pas vu de mes yeux, je n’aurai jamais pu le croire. Ces trois êtres, la puissance incarnée, se battirent avec une rage folle. Les jumelles, animées par l’espoir de redonner à leur monde la douceur passée. Nhös, brûlant d’un feu destructeur. Je compris alors que l’aboutissement de ce combat n’était plus aussi certain que je ne l’avais espéré. De la lumière et des ténèbres, personne ne parvenait à prendre le dessus. Ce Nhös était un adversaire redoutable, à un point tel que je sentis la peur et le doute s’insinuer dans mon esprit. Je me surpris même à prier de toutes mes forces pour que nos Mères résistent. Mais ce jour ci mes appels ne trouvèrent aucune oreille attentive pour y répondre. Il y avait pourtant d’autres divinités, moins puissantes mais néanmoins présentes, qui auraient pu épauler Idrila et Qydia. Pourquoi n’intervenaient elles pas pour le salut de Téniriha ? J’eus malheureusement la réponse à cet instant.

Alors que Nhös commençait à reculer sous les assauts des divines, je le vis saisir quelque chose qu’il brandit devant lui. J’étais trop loin pour voir clairement ce dont il s’agissait mais cet objet repoussa les jumelles avec violence. Se redressant alors, il avança vers elles sans crainte, en conquérant victorieux.


« Enfin... Dîtes adieux à ce monde que vous chérissiez tant. Si vous naviez été aussi puissantes, cette pierre vous aurez simplement tenu à distance de Téniriha. Fort heureusement, vous, lumière divine, avez pu venir à moi. Ce sera donc avec plaisir que je vous ferai disparaitre. »



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Ces mots sonnèrent comme une condamnation. Au fond de mon cœur, je sentis alors qu’il était trop tard. La pierre se mit à luire avec intensité, étendant son voile noir. Les déesses furent englouties dans cette lumière et disparurent dans un hurlement de douleur. La terre entière répondit à cette souffrance, commençant à se scinder de toute part. La peur me cloua littéralement sur place, je ne pu faire le moindre mouvement pour fuir. Téniriha se disloquait sous mes yeux, se brisait de toute part. Et Nhös regardait ce terrifiant spectacle sans ciller, tenant toujours la pierre entre ses mains. La lumière de celle-ci devenait de plus en plus faible et finit par s’éteindre. A cet instant, la planète cessa de bouger et s’apaisa, pour finalement reprendre de plus belle. Cette fois ci les entrailles de Téniriha s’ouvrirent, des jets de laves jaillirent de toute part. Un immense tremblement de terre, des plus destructeurs se joignit à ce chaos.  La planète semblait s’avaler elle-même, approchant d’une imminente destruction totale.

Mais j’étais loin, très loin de la vérité. Téniriha se séparait en deux. Comme un vulgaire fruit coupé en deux, la planète faisait de même. Tandis que le monde finissait  de se diviser, une multitude de voiles dorés se répandirent sur les moitiés de terre, les maintenant dans un globe lumineux. Quant à ce qu’il se passa ensuite... Je ne saurai vous le conter. Je perdis connaissance à cet instant, visiblement comme tout être vivant de Téniriha. A mon réveil, j’eus l’impression d’avoir dormi des heures. Mes cheveux blancs et ma barbe m’apprirent qu’il s’agissait en fait de dizaine d’année. Le monde autour de moi n’était plus le même, je ne reconnaissais rien de ce qui avait jadis été ma planète. Perdu dans cette immensité qui m’effraya au plus au point, je fus saisit d’une intense panique lorsque qu’une douce chaleur m’envahit. Des mots s’inscrivent alors dans ma tête, dans mon cœur. Une voix tellement douce chanta à mes oreilles.

« Téniriha nest plus... Nhös, en séparant les divines sans parvenir à les tuer, a condamné notre monde bien aimé. Le lien qui les unissait était si fort que Téniriha na pu supporter cette déchirure. Malgré tout, une lueur despoir est apparue lorsquenfin les pouvoirs de la pierre noire ont reflué. Les différentes divinités ont pu intervenir et essayer ensemble de vous sauver. Deux planètes ont ainsi vu le jour en cinquante années sous leurs efforts, Timiriel et Asténia. Quant aux Déesses mères, même si leur cœur bat encore, elles nen restent pas moins affaiblies. La toute puissance quelles avaient leur reste encore inaccessible. Le terrible Nhös, lui, a simplement disparut. Qui sait, peut être refera til surface sous peu...»

Puis le silence...

Des années se sont encore écoulées depuis ce jour, paisibles. Il n’y a pas eu de nouvelle guerre à déplorer, même si je sens dans mon corps que quelque chose gronde sur les terres. A l’aube de ce qui sera maintenant mes derniers jours tant la vieillesse s’acharne sur mon être, il y a cependant une chose qui me permet de garder espoir en notre avenir. Les derniers mots que j’ai entendus le jour de mon réveil...


« Nous veillerons toujours sur vous, nos enfants... »



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