Artefact, ailes du profane [Quête]

Parfois quand je regarde le ciel je me souviens de ma vie, de certains événements plus marquants que d'autres. Je me souviens particulièrement de certains événements comme celui d'il y a un an. De la fois où des voyageurs de Lith, qui vivaient à Maldacar, étaient venus à Irces. Ils m'avaient parlée de problèmes de vol dans la cité et d'un besoin d'aide imminent. J'avais donc vu une occasion d'aider les autres et j'avais donc décidé de prendre une pause dans mon entrainement et de voyager vers Lith. Cette ville m'était presque inconnue, je n'y étais allée qu'une seule fois quand j'étais toute petite et j'avais voyagé avec ma famille pour des affaires. Cette fois je voyageais seule pour aider les autres.

Sur mon trajet pour rejoindre Maldacar je croisais beaucoup de marchands qui fuyaient la ville pour essayer de sauver les marchandises qui leurs restaient.
Enfin j'arrivais à Maldacar et je trouvais une ville en pleine effervescence. Des marchands arrivaient et d'autres repartaient. Des gardes couraient dans tous les sens et des gens criaient au vol. Je décidais donc d'aller dans une taverne pour chercher des informations.

Tout le monde parlait des vols à répétitions. Selon eux un ou deux vols auraient lieu chaque jour dans des lieux insolites. La cité entrait donc en effervescence puis au bout d'une à deux heures les vols s’arrêtaient et la cité se calmait en peu de temps. À ce moment là je ne pensais pas que ces informations me seraient utiles. Il allait bientôt faire nuit. Alors que je posais des questions aux habitants une femme qui s'était fait voler des habits dans son magasin me proposa généreusement de loger chez elle. J'acceptais sans savoir que cela allait beaucoup m'aider dans mon enquête.

Durant le repas elle me parla de ce vol en me disant que le seul passage qui pouvait permettre de rentrer après la fermeture était la fenêtre supérieure du magasin qui avait été cassée par des vandales et qui n'était toujours pas réparée. Ensuite elle me parla d'une histoire d'une disparition d'enfant, mais je ne trouvais aucun rapport entre ses deux histoires. Le lendemain j'avais décidé d'aller voir les gardes qui s'occupaient de cette affaire, mais aucun n'avait daigné répondre à mes questions. Ils voulaient sûrement résoudre ce problème eux même pour ne pas perdre l'approbation du peuple.

Je décidais donc de poser des questions aux passants et ils me répondaient tous la même chose. Tout d'abord, ils me parlaient des circonstances insolites dans lesquelles les vols s'étaient produits et ensuite de cette histoire d'enfant disparu. Je commençais donc à me poser des questions sur le lien qui pouvait réunir ces histoires de vols et d'enfants disparus. Alors que je posais des questions sur leurs identités je découvrais que tous les enfants disparus étaient des orphelins. Je commençais donc à me demander si ses orphelins avaient été kidnappés ou s'ils étaient les voleurs, mais je trouvais la deuxième solution totalement insolite.

Alors que je continuais à chercher des renseignements, des homme ressemblant à des bandits s'approchèrent de moi et me menacèrent. Ils voulaient que j'arrête de chercher à comprendre l'origine des vols. Après cette brève altercation je décidais de ne pas abandonner en ignorant les menaces de ces bandits. La nuit allait bientôt tomber et la femme qui m'avait déjà hébergée me proposa de dormir chez elle une nuit de plus. Je la remerciai, mais je n'avais pu dormir car je réfléchissais à tous les événements qui avaient marqué cette ville et le début des vols jusqu'à l'altercation avec les bandits.

Le lendemain je décidais de trouver les dernières personnes ayant vu les orphelins, je trouvais enfin quelqu'un qui m'expliquait que deux orphelins avaient disparu, une fille et un garçon. Les circonstances restaient assez floues, mais je décidais de chercher des informations sur les bandits qui m'avaient abordée. Je préparai donc un piège en faisant passer le message que je posais des questions à pratiquement tous les habitants que je croisais. Au bout d'une demie journée alors que je me plaçais dans une ruelle et alors que je repérais les deux hommes qui pénétraient dans la ruelle sombre je me retournai et sortai mes armes. Abasourdis, ils décidèrent de me charger. J'entamai le combat dans la ruelle étroite qui me permettait de n'avoir qu'un adversaire à la fois. Soudain le premier me lança une boule de feu que je parais avec mon bouclier, mais qui me fit tomber. Alors que je me relevais, le second bandit me lança un souffle nocif. Je ne pus le contrer et cela m'engourdissait au fur et à mesure de leurs assauts. Alors que je croyais pouvoir tenir je m’évanouissai. Quand je m'étais réveillée j'étais dans une caverne avec un mal de tête horrible. J'entendais les gardiens parler entre eux, quand ils virent que je bougeais ils commencèrent à discuter de mon sort.

Tout ce qu'il me restait était un bout de tissu pour couvrir mon corps. Mes armes étaient gardés par les gardes. Je restais en attendant de savoir si j'allais mourir ou s'ils allaient me torturer avant.

Cela faisait un mois que j'étais enfermée et je n'avais rien qui pouvait m'aider à m'enfuir.
Jusqu'à ce jour où mon voisin de cellule me parla pour la première fois. C'était un jeune garçon d'à peu près 12 ans.
Alors que je lui demandai comment il avait atterri dans cette cellule et il m'expliqua qu'il était un otage, mais je ne comprenais toujours pas, alors il décida de tout m'expliquer depuis le début.

Tout avait commencé il y a six mois, la sœur du jeune garçon c'était, selon ses dires, découvert le pouvoir de voler. Je n'en croyais pas mes oreilles. Mais alors que je le questionnais il m'expliqua que les bandits avaient découvert ce pouvoir et que maintenant il la faisait chanter. Maintenant que je savais tout, j'étais sur de la manière d'agir.

J’attendais le meilleur moment pour agir. Cela faisait maintenant deux mois que j'étais enfermée et la seule arme que j'avais réussi à récupérer était le couteau d'un des gardes. Je ne comptais plus les jours, mais la seule chose que j'avais appris de nouveau était la coopération des gardes de la ville avec cette bande de brigands.

Je n'en pouvais plus, le peu de nourriture m'affaiblissait beaucoup trop, mais alors que je ne mis attendais pas le garde arriva avec un repas frugale. Il me disait que leur chef voulait me voir et qu'il fallait donc que je mange pour pouvoir tenir debout. Je cachais donc le couteau volait sous ce qu'il me restait de vêtement. Après avoir mangée et que le garde revienne m'ouvrir je lui plantais le couteau en plein cœur en l’empêchant de gémir. Grace à cela je récupérais mon épée mais je ne trouvais qu'une rondache pour me servir de bouclier.

Alors que j'avançais dans l'antre des brigands je ne trouvais aucun gardes. En avançant vers le fond de l'antre je voyais enfin les premiers gardes et je m'en débarrassais facilement, mais ils avaient réussi à donner l'alerte. Alors que je m'approchais de la salle deux gardes m'attendaient je me mettais donc en position de combat. Ils étaient armés d'épées basiques et me chargèrent sans attendre. Je parais leurs attaques facilement et j'arrivais a leurs infliger quelques blessures jusqu'à l'erreur du premier qui me permit de lui trancher la moitié du visage puis le second pris peur et alors qu'il reculait je l'avais pourfendu sans aucun problème.

J'entrais enfin dans la salle principale, la m'attendais les deux hommes qui m'avaient capturés je me préparais donc à me battre. Ils me chargèrent sans attendre avec la rapidité de l'éclair. Cela recommençait comme la dernière fois, ils attaquaient sans cesse et je ne pouvais riposter, mais cette rondache était bien plus légère et cela facilitée mes mouvements, mais ce n'était pas suffisant et ils commençaient déjà à m'infliger de petite blessure. Le combat dura un quart d'heure, je n'en pouvais plus et alors que je tombais un des deux hommes s'approcha pour m'achever, mais il ne s'attendait pas à ce que je bloque sa main et que je lui plante le couteau dans la jambe et pour en finir avec celui-ci je l'avais assommée lorsque qu'il était tombé.

Il n'en restait qu'un au travers de mon passage, j'enflammais mon bouclier et mon épée et j'enchaînais les coups sans interruption jusqu'à une erreur de ça part qui me permit de la blesser et de l'assommer lui aussi.
Il ne restait que la personne au fond de la salle, lorsqu'elle se leva je vis que c'était une jeune femme, mais je ne pu en voir plus car elle sortait déjà deux dagues et me chargeais sans que je ne puisse rien dire.

Le combat faisait rage, mais cette femme n'était pas une combattante et je réussissais à prendre l'avantage petit à petit en lui faisant des blessures de plus en plus graves puis au bout de cinq minutes de combat elle avait fait une erreur fatal qui me permit de la pourfendre.

J'en avais enfin fini, avant de partir j'avais libéré l'enfant de la prison des bandits et il avait retrouvé sa sœur. Mais alors que je sortais de la ville les deux enfants m'attendaient et m'avaient demandée de les emmener où j'allais. J'avais accepté sans hésiter pour essayer d'offrir une vraie vie à ces pauvres orphelins. Mais alors que nos chemins se séparaient à Irces, je leurs avais donnés des pièces d'or pour leur nouvelle vie et c'est à ce moment que la petite fille m'avait donnée l'artefact en m'expliquant que c'était de celui-ci que venaient ses pouvoirs.
Après l'avoir pris dans mes bras j'étais partie.
Tout ça c'était passé il y a longtemps mais je m'en rappelle encore parfaitement.